jeudi 9 octobre 2008

Vol Leh-Delhi. Ca y est cette fois on part de Leh pour de vrai ! On avait eu du mal a arriver (a cause des emberlificoteurs de Delhi, souvenez-vous), puis du mal a en partir (a cause de la route bloquee par la neige). Mais aujourd’hui, nous sommes bel et bien dans l’avion… et il decolle (ce qui n’est jamais gagne ici, en cas de mauvais temps). Nous n’avons dormi que 3 heures parce que nous avons fait la fete avec nos amis du Kang Yatse. Vol magnifique, qui se passe de commentaries. Je laisse parler les photos.
Delhi… ahh Delhi…

Arrivee a Delhi, dans un auto-rikshaw, coinces entre nos sacs, ... et whip whip, slalom entre les voitures (velo)-rikshaws et autres...

Nous voici donc arrives a Delhi. Notre intention, et cette fois, avec une devise : “nous ne laisserons pas entuber par les emberlificoteurs” (retenez bien cette phrase…). Nous avons bien rode et repeater notre plan d’action : prendre le bus public (et pas un taxi), aller a la gare de New-Delhi, monter au 1er etage a la Tourist Office, prendre un train pour Agra. De la, après une journee devant le Taj Mahal, nous prendrons un train pour Varanasi, la ville sainte, et le surlendemain un bus pour Katmandou. Nous trouvons ou il faut attendre le bus, après avoir demande a 5 personnes et en ayant joue des coudes avec les taxis. On nous indique ou il faut descendre et la direction pour la gare. Re-harcelement de taxi et surtout de rikchaws (velo ou moteur). Ah, la voila. On entre et la on nous refoule tout de suite : “vous ne pouvez pas passer, il vous faut remplir le formulaire a l’exterieur”. Un Monsieur fort aimable nous conduit a la cabane aux formulaires et entreprend de nous aidez a les remplir. “Ou voulez-vous allez ?” “Agra.” “Ah, il y a un train qui part dans une demi-heure mais il faut reserver 2h avant minimum.” On ne le crois pas, alors il emmene Alexis au guichet et lui montre sur l’ordinateur qu’il n’y a plus de place. “Il y a un train dans 2h, mais a la gare de Old Delhi, a 3km.” “Chouette, super !”. “Mais il faut reserver au bureau de la societe des transport, a Conougth Place. Je vais vous appeler un rikchaw qui vous y conduira.” “Super, merci, c’est gentil”. C’est parfait tout ca. Arrivee au bureau en question, climatise (il fait chaud et humide ici). Oh non, le train est plein. “Le prochain libre est après-demain”. Ca fait tard. “Et, sinon, en bus ?” “C’est trop dangereux, vos bagages, obligatoirement sur le toit, seront voles, parce que des gens voyagent sur le toit. Mais il y a des minibus, vous mettez les bagages a l’interieur.” Mais ca coute trop cher. Et directement Varanasi ? Pas de train avant 3 jours. “Le moins cher, pour vous, c’est un bus qui va directement a Katmandou, en 30h, depart après-demain.” Pfff, mais effectivement, meme si ca reste cher, ca l’est moins que ce qu’il nous proposait jusqu’a maintenant. On signe, on paie, on s’en va, un peu decus. On va en rikchaw jusqu’a un hotel qu’on a choisit grace au Lonely Planet. La chambre ne paie pas de mine, n’est pas tres proper mais ca fera bien l’affaire. On va manger au restaurant situe sur le toit de l’hotel. Il n’y a plus de place a l’ombre, alors on demande a 2 filles si on peut se joindre a elles. Elles ont de Holande et viennent de se rencontrer. Et nous aussi, il falait qu’on les rencontre, vous allez savoir pourquoi. En discutant, l’une d’elle nous dit qu’elle part a Katmandou ce soir. “Ah ouais ? Et comment ?” “En train couchette de nuit, puis la fin en bus” (obligatoire). “Oh, et ca coute combine le train ?” “J’ai paye 317 roupies” La il faut qu’on dise ce qu’on a paye pour le bus, plus long et moins confortable : 2500 roupies chacun !! “Et tu l’as reserve quand, ton train ? “Ce matin.”. La, une photo de nos tronches deconfites auraient valu le coup ; nous n’en avons pas, je laisse libre cours a votre imagination… On s’est donc fait, encore une fois, roules. Et bien comme il faut. Le Monsieur gentil de la gare n’etait qu’un rabatteur… Nous decidons que ca ne se passera pas comme ca. Nous retournons a la gare, par le bonne porte cette fois. Nous demandons un billet pour Varanasi : “ ce soir a 20h35, il y a de la place.” On hallucine. Il nous a bien menti, l’autre ! On prend ce billet ; pour Agra, pas de place, ca au moins c’etait vrai. Du coup, on retrouve notre visite de cette ville qui nous attire beaucoup. Agra, on ira une prochaine fois ; c’est facile depuis Delhi : en 3h de train (reserver a l’avance!), c’est bon. Reste a retrouver l’autre et a lui montrer de quell bois on se chauffe. On a tourney en rond pendant un bon moment avant de retrouver le bureau, qui est avant-tout une agence privee, n’est-ce pas. Ils ont deux casquettes : public et prive… Malins. On avait hesite entre deux scenarios : “Je viens juste d’apprendre que ma Mama nest tres malade, on ne va plus au Nepal, on rentre en France des qu’on peut”, avec la mine defaite et demandant d’avoir pitie, de nous comprendre (L, je fais un clin d’oeil a Kristin, pour qui cela arrive reellement ; gros bisous a toi et courage !). Ou, deuxieme possiblite, et celle que nous avons choisi : dire qu’on est enerve et en colere contre eux, qu’on a un ticket pour Varanasi, qu’ils nous ont menti en disant qu’il n’y avait pas de place. “Donc, vous voulez qu’on vous rembourse ?” “Oui.” Et le gars revient avec 5000 roupies ! La on etait franchement sur le c…, meme si on essayait de ne pas le montrer. On est sorti en courant, de peur qu’ils aient mis quelqu’un a nos trousses ; on etait paranos tellement ca a ete facile. Ensuite, tout guilleret d’avoir recupere nos emberlificotages, on s’est promene dans Delhi, fais des emplettes (!), fait une bonne action en achetant du lait pour un bebe malade, discutes avec les gens, on a meme croise des copains de France qui partent pour Varanasi ce soir aussi, mais un peu plus tot ! On a reserve le meme hotel qu’eux. Ils vont aussi a Katmandou et Pokhara ! C’est fou comme le monde est petit quand meme !! Donc, meme si tout ne s’est pas passé comme prevu, ca se passe super bien quand meme. Merci aux Hollandaises qui nous ont permis de nous remettre sur “le droit chemin” !!

Dans les rues de Delhi, un vendeur de beaux fruits et legumes qui a reussi a trouver une place

Des arbres peu communs poussent par la : ils ont des racines sur les branches ! Une idee de la nature face au manque d'eau peut-etre...

Photo de nuit, pleine lune.

Ambiance dans la rue de Main Bazar, Delhi.
Cette rue porte bien son nom !! Le long de la rue, des echoppes : souvenirs (rue de touristes, ici, plutot genre baba cool), vendeur de quelques legumes, tailleurs, barbiers en plein air, vendeur de jus d'oranges presses, de glaces, de CD, epicerie, quincallerie,... ou autres choses diverses. Sur la place ou on aurait pu construire un trottoir, des gens : des Indiens, des gros riches et des pauvres maigres, des clochards qui dorment a meme le sol ou qui fouillent les poubelles, tres peu mendient. Ils sont juste la, a attendre je ne sais quoi, en dormant, sans que les mouches ou autres bestioles de leur fassent plus aucun effet... Les Indiens donc, et les touristes, dans des tenues plus ou moins extravagantes.
Plus au centre de la rue, qui n'est pas large du tout, d'ailleurs, il y a le trafic : les pietons qui traversent en regardant de tous les cotes, les rikchaws qui pedalent et jouent de la sonnette, les auto-rikchaws qui petaradent et jouent du klaxon, les scooters qui en font autant, une voiture qui en fait egalement autant mais qui peine vraiment a se faufiler, et les vaches bien sur, au milieu de tout ca. Ca fait du bruit, ca s'agite dans tout les sens, c'est plein de couleurs, plein d'odeurs aussi, plus ou moins alechantes... tous les sens sont en eveils. Oui, le toucher aussi, parce qu'il faut bien se serrer pour que ca passe. Mais ca passe toujours, meme si nous, parfois, on ferme les yeux et s'arrete de respirer. On est ailleurs, et ca nous plait. On s'y sent bien. Mais heureusement que ca ne durera que quelques heures, quand meme... Ca peut devenir fatigant pour des amoureux de nature et de grands espaces comme nous.