dimanche 26 avril 2009

Sucre

NB : Prononcez "Soucré", voire "Soucllé" !

Cette ville très sympa est nichée dans les montagnes: De toute façon, en Bolivie, si on n'est pas dans les montagnes, on est dans la forêt Amazonienne ! Mais pour une fois, on n'est pas trop haut, 2800m... ! Gaëlle trouve que c'est le paradis, parce qu'il y a... du chocolat !! C'est une des spécialités de la ville ! Il y a aussi de bons bars pour sortir, d'excellents restaurants et toujours ce petit coté "roots" de la Bolivie. Citons le mercado central (le marché quotidien), où l'on mange tous les midis pour trois fois rien et où le plaisir des yeux et des narines peut être surpris au "rayon" boucherie : pas de banque réfrigérée, pas d'escalope, pas de plat traiteur. Non, des demis-boeufs, moutons, poulets (entiers, avec ou sans tête), des abats,... Bon, on va plus loin ?

On flâne un peu dans cette ville, on traîne sur la place,... Puis c'est dimanche, jour de congé pour les Boliviens des villes, et beaucoup en profite. Les parcs sont pleins de jeunes aux cheveux gominés, d'enfants sur les manèges veillés par leurs parents, des vieux qui refont le monde assis sur un banc...

Ceux qui ne sont pas au parc, sont au stade. Il y a un match de football tous les dimanches après-midis. On y était aussi. Rencontre entre les deux meilleures clubs boliviens : Sucre-Cochabamba. C'était super et on a payé 2 euros pour les deux, sandwish, pop-corn et barbe à papa compris ! C'est très populaire : il y a autant de jeunes passionés que de grand-mères ou de nourrissons dans les bras de Papa ou Maman venus passer un bon moment en famille. Rien à voir avec l'Argentine. On a vraiment passé une bonne journée !

Le vendeur de barbe à papa. On a craqué, souvenirs d'enfance...

Les jours suivants, nous sommes allés nous promener sur le sommet qui surplombe la ville. Une petite rando forte en escaliers. Le soir, avec les autres Français de l'hotel (90 pour 100 de la population actuelle du lieu), nous avons fait un super restau. On s'est régalé. On est sorti en boîte, un soir également. C'était très amusant d'observer les Boliviennes peu vêtues (ça change de ce qu'on a vu dans les villages jusqu'à présent !) se dandiner sur du vieux disco. On était juste un peu déçus de ne pas avoir de musique latino. On a fait du shopping, du repérage tout du moins. Ils ont vraiment de très beaux articles artisanaux.
Shopping... Si si, Thomas, ça te va à ravir... Vue panoramique depuis le mirador.
On a aussi eu la chance de tomber sur la répétition générale d'un festival. Des jeunes, tous dans des costumes superbes, présentaient une chorégraphie sur un concert live. Les filles étaient en jupe tellement courte qu'on voyait leur culotte assortie ; les garçons portaient une dizaine de clochettes à chaque jambe, qui accompagnaient la musique. Le groupe avaient des instruments typiques boliviens, mais avec une batterie et un style plus moderne, des voix de ténors harmonieuses. Impressionant.
Holà, chicas, como anda !
Une ville agéable même la nuit.