vendredi 5 juin 2009

En route pour Lima,... gros caca !
Pour pas dire autre chose de moins "écrivable" ! L'après-midi, après avoir passé une super matinée sur les îles en compagnie des manchots et des otaries, nous décidons de prendre le bus qui monte en direction de Lima. Nous pensons nous arrêter à Cerro Azul, un peu plus loin, une jolie dune en bord de mer qui peu servir de site de parapente. Mais comme il fait gris, nous décidons de tirer jusqu'à Lima. Nous en avons raz le bol de se trimbaler nos 4 énormes sacs qui s'alourdissent avec les souvenirs et nous pensons qu'avec ce temps, il n'y aura rien à faire avec Cerro Azul : pas de plage, pas de parapente... La capitale poluée ne nous tente pas beaucoup plus, mais bon... Au moins on pose nos bagages une bonne fois pour toutes (ensuite, au Venezuela, nous serons dans la famille d'Alexis et nous fonctionnerons en étoile). Les prix sont beaucoup plus chers ici, les taxis, les restaurants, les hotels... Surtout si on veut aller dans le beau quartier de Miraflores, au bord de la mer. Nous laissons tomber cette idée, nous irons en bus demain. Nous sonnons donc à une adresse sans pancarte : ce sont deux dames retraitées qui louent quelques chambres de leur grand appartement au 14ème étage ! Ce n'est pas le luxe, c'est très bruyant car les fenêtres (pas de double vitrage ici) donnent sur une immense rue à 8 voies, mais les prix sont corrects. La dame nous demande notre passeport pour le registre... et là Alexis se met à hurler depuis la chambre : "Pu... Gaëlle, il n'y a pas la banane dans le sac !!!!!!". On remue tout. Rien. L'a-t-on oubliée quelque part ? Nous l'a-t-on volée, ce qui est plus probable puisqu'on se souvient l'avoir mise dans le sac... C'est la grosse panique. Dedans, il y avait le passeport d'Alexis, la caméra, la montre GPS, le vario, les batteries et les cartes mémoire (qu'heureusement on avait vidées juste avant de partir, sinon, vous n'auriez pas les photos de l'île),... Puis on se rend compte qu'il n'y a plus l'appareil photo dans le sac !! Cette fois c'est sûr, on nous a volé ! Surement dans le bus. Nous avions mis notre sac, qui avait du mal à rentrer d'ailleurs, sur la plage au-dessus notre tête. D'habitude nous le gardons à nos pieds, mais comme nous roulions de jour,... Bien énervés (surtout Alexis, Gaëlle essaie de laisser couler, c'est pas bon pour le bébé !), nous filons au comissariat enregistrer la plainte. Le lendemain, nous nous levons tôt pour être les premiers à l'Ambassade (heureusement que nous sommes dans la capitale, de ce point de vue), qui nous disent qu'il faut faire un passeport d'urgence et que le temps pour l'obtenir dépend de l'autorisation par mail que doit donner la sous-préfecture de Saint-Julien (pourvu qu'ils ne soient pas en grève...). Nous les appelons ; peut-etre que ça aura fait accélérer les choses, en tout cas, nous avons la réponse le lendemain, ouf ! Nous partons 2 jours après au Venezuela. L'assurance devrait, j'ai bien dit devrait, fonctionner pour les biens matériels. Dans quelle mesure, suspense... Donc tout finit à peu près bien, sauf qu'on n'a plus d'appareil photo jusqu'à... on verra les finances... Désolés pour le blog, on téléchargera des images sur Internet !!...
Paracas et les Iles Ballestas
Ouaiiiisss, enfin, l'océan !! Ça fait du bien après presque 3 mois passés en altitude avec la doudoune ! Le bus nous laisse sur la Panaméricaine, à hauteur de Pisco. Finalement, des guides nous guident (forcément) sur Paracas, le port d'où partent les tours pour les îles Bllestas, réputées pour leur faune extraordinaire. Arrivés sur place, nous sommes agréablement surpris par la jolie rue piétonne qui longe l'océan. C'est hyper touristique, ça ça nous plait moins, mais bon... Nous pensions faire le tour de bateau dans la journée, mais nous arrivons un peu tard (10h le matin !), il nous faudra attendre le lendemain.
Comme nous sommes séduit par le lieu, ça ne nous dérange guère. Nous trouvons un petit hotel coté moins touristique et nous passons la journée à nous reposer de notre nuit de bus, à regarder la TV (gloups !, mais bon, ça faisait longtemps, on a le droit...). Nous nous régalons au restaurant avec les menus poisson : en entrée soupe avec du poisson ou ceviche (poisson cru en carpaccio), en plat poisson à la plancha ou riz au fruit de mer, un régal ! On a fait le même restau deux fois !! En fin de journée, nous allons nous promener et Alexis trouve encore un match de foot dans lequel s'inscruster (Oliv' : Alex continue l'entrainement, et vous à Sllanches ?!). Il adore et ça fait de nouveaux copains qui nous changent des voyageurs que nous croisons !
Un beau pélican ! Gentil gentil, avec ton grand bec !... Remarquez qu'on cache nos mains, de peur qu'il ne les confonde avec un poisson !!
Le lendemain, départ pour les îles.
Le candélabre, tracé il y a deux cents ans, il est toujours intact ! Cette partie de la dune est abritée du vent. Ce dessin fait une bonne centaine de mètres de haut. A quoi ça sert, le mystère persiste...
FAUNE DES ILES BALLESTAS
Les phoques... Bébé tète sa Maman.
Ils sont très patauds sur terre, mais agiles dans l'eau.
Les manchots. Ils sont petits, environ 60cm de hauteur. Mais qu'est-ce qu'ils sont rigolos !
Des oiseaux, des milliards d'oiseaux ! On ne s'est pas pris de fiente sur la casquette, mais ça n'a pas dû passer loin ! Sur ce coup, on a fait un vrai truc à touristes, du début à la fin. On s'est presque bien comportés...