mardi 16 juin 2009

Parc National de Morocoy

Le port de Chichiviriche

Nous devions partir lundi pour l'Isla Margarita en amoureux, mais un petit contre-temps nous a fait changer de route. Nous voici donc mardi matin, en train de choisir une nouvelle direction pour... tout de suite ! Nous nous décidons pour Chichiriviche, une ville du Parc National de Morocoy, d'où partent des bateaux pour les différentes petites îles désertes de ce magnifique archipel. A chaque jour sa destination !

Cayo Muerto

Nous pensions passer la fin de ce bel après-midi sur une plage de la côte, mais une île, juste à quelques centaines de mètres du port, nous tend les bras. Une famille de 4 personnes nous aborde et nous propose de partager l'embarcation. Super ! C'est un Papa espagnol venu rejoindre ses deux filles vénézueliennes et sa copine colombienne pour les vacances. Ils sont très sympas, on discute bien. Ses filles sont magnifiques et jouent avec bonheur dans l'eau à 27 degrés. La mer est cristalline, la plage est belle, propre, avec des arbres aux troncs tordus, des palmiers, des vendeurs de coquillages et molusques frais. Il n'y pas trop de monde car nous sommes en semaine... C'est génial ! Nous passons un magnifique moment, enfin loin de la pollution et des rues à l'hygiène douteuse de Los Teques. Le soir, nous nous offrons un restaurant poisson ; une bonne dose de phosphore pour Mini-Rodrigoux et un régal pour les papilles !

Cayo Sombrero

Deuxième jour, deuxième destination, un des plus beaux cayos de l'archipel. Nous y étions déjà allés lors de notre excursion au Vénézuela il y a cinq ans. Nous partons avec la famille rencontrée hier et un jeune couple norvégien, Simon et Helda. Nous passons une très bonne journée, toujours dans un décors paradisiaque. Les enfants et les hommes jouent au ballon dans l'eau, on mange des huitres, on papote sur les différences de mode de vie franco-vénézueliens, on fait bronzette, on nage... Que la vie est dure !...

Avec la famille espano-venezuelano-colombienne...

Cayo Burracho

Aujourd'hui, nous sommes partis avec les Norvégiens sur une île normalement fermée, le Cayo Burracho (ça signifie île bourrée, ou île du bourré, à chacun son interprétation) . Nous y étions donc tous seuls... C'était génial ! On a bien profité de la plage, de la plongée au masque et tuba, même si ça ne valait pas la Thailande de ce point de vue. Tellement on était tranquille, qu'on a osé faire du naturisme !! Mais attention aux requins ; apparement, il y en a au large...

Attention aux coups de soleil sur les fesses toutes blanches...

La baie aux mangroves et le Cayo Speraza

Une dernière journée avant de retrouver la ville. On devait partir dans l'après-midi, mais finalement, on est tellement bien qu'on repousse jusqu'à la dernière minute. On fera le trajet demain matin, pour ensuite aller chercher le frère de Gaëlle qui nous rejoint pour les trois dernières semaines. Aujourd'hui, on sort le grand jeu. On s'offre la visite des mangroves avant d'aller sur une île. Nous sommes toujours aves les Norvégiens. Comme à chaque fois, nous emmenons le pique-nique, la glacière avec les bières, le parasol et les serviettes. Et la crème solaire bien sûr ! Le soleil tape fort dans les Caraïbes. On préfère d'ailleurs, par expérience, se baigner de temps en temps avec un T-shirt, surtout Gaëlle avec sa peau blanche et sa photosensibilité accentuée avec la grossesse. Ça colle, c'est désagréable mais toujours moins qu'un coup de soleil...

Le tour des mangroves a été super. Ça changeait un peu et c'est impressionant de voir ces racines qui poussent de partout, entrelacées les unes dans les autres. Nous avons visité la Grotte de la Vierge, où sont entassées des centaines de statuettes de Sainte Marie, en remerciement aux prières exaucées. Puis la Grotte des Indiens, avec ses pétroglyphes et son ântre impressionant. Il y avait d'énormes crabes à cet endroit ; il ne fallait pas trop y mettre les doigts.

Ensuite, direction le Cayo Pelón (île chauve). C'est un îlot minuscule avec de l'eau bleu cristalline à perte de vue. On a pied assez loin. D'ailleurs, il faut s'y rendre à la nage, on ne peut pas accoster,

Dernier arrêt, le Cayo Spereza. Cette île est petite, mais comme il n'y a pas beaucoup de monde et qu'on peut se poser presque tout le tour, on se retrouve isolé facilement. On a fait un peu de plongée et profité des piscines naturelles formées par les coraux où l'eau est bien chaude. Une belle dernière journée !!

Vol a EL JARILLO, un dimanche en famille...
Le site de El Jarillo, a 1 heure de Los Teques, un super site de Soaring
Nombreux attendaient ce jour, le jour où Alexis allait emmener voler ses cousins. Nous partons à 13, dont un bébé de deux mois, deux enfants de 5 et 7 ans qui ne voleront pas, et une demoiselle de 10 ans qui fera son baptême de l'air. Lorsque nous arrivons, la brise est déjà bien installée et il n'y a encore personne au déco. Yamileth s'envole la première. Très vite, le site se remplit de Venézueliens montés passer un dimanche au vert, en famille. Il y a 5 ou 6 pilotes biplaceurs qui viennent ici chaque week-end travailler. Les vols ne sont pas trop chers comparés aux prix en France, mais ils ont de quoi se faire une bonne journée. Il y a énormément de volontaires pour prendre l'air. Alexis a bien sûr des demandes. Il va peut-être bien demander sa licence vénézuelienne pour pouvoir faire quelques biplaces et mettre du beurre dans les épinards (quoi que, c'est bien une chose qu'on ne mange jamais ici ! Je parle des épinards bien sûr... Pour le beurre, il n'y a pas de problème ; enfin, c'est plus souvent de la margarine...).
WWWWWWOOOU... bravo Angela, lo hacia
Alexis fera voler neuf personnes ce jour-là ! Tous ont adoré le vol. Le site est très verdoyant, il y a des fruits, du miel et autres produits locaux en vente aux alentours, des gens généreux qui lancent des bonbons depuis le ciel vers les enfants qui courrent pour les attraper, la glacière est pleine... de bières bien sûr,... tout va pour le mieux. Si ce n'est que le vent a faibli en cours de journée, et les deux plus lourds, qui étaient censés passer vers la fin (car en général la brise forcit avec le soleil de midi), n'ont pas pu voler. Qu'à cela ne tienne, on reviendra le week-end prochain ! Et c'est à 13 dans la camionnette d'Evelio que nous rentrons la nuit tombée, car il n'y avait plus de bus à cette heure-ci.