jeudi 23 avril 2009

Ascension du Licancabur 5950m

Apres 2 jours d’acclimation au camp de base de la Laguna Blanca, me voici en route pour l’ascension du Licancabur avec Javier, un copain parapentiste Chilien que j’ai rencontré à San Pedro, sa copine Eloise, Francaise, et notre Guide local Macario.

Mais avant retour à la Laguna Blanca, pour une petite acclimatation....

Imaginez-vous, ces deux petits sommets sont à la mème altitude que le Mont-Blanc...

Petit vol avec Macario, Gaelle se douche avec notre douche solaire, ca fait du bien d'avoir un peu d'eau chaude, enfin tiède...

Portrait: Macario, un guide de 62 ans

Macario, en contact radio avec le camp de base pour demander les conditions de vents en bas... Il travaille ici depuis longtemps, car il a déjà gravi 461 fois le Licancabur, incroyable non !? En haute saison, il monte presque tous les jours ! En dehors de ca, il aide Maxima, la cuisinière, à s’occuper du refuge. Il est passionné par sa région, qu’il nous a fait ouvrir à travers les nombreux livres qu’il garde comme un trésor ; et dans presque chacun d’eux, il a sa photo. Il nous a également raconté l’histoire du Licancabur, cette montagne autrefois sacrée par les Incas ; ils montaient d’ailleurs régulièrement à son sommet pour porter des offrandes à la Pacha Mama, la Terre Mère. Il prend son métier à coeur et ne part jamais sans sa radio et une corde dans son sac. Il est fier de pouvoir dire qu’il a ramené tous ses clients sains et saufs.Maxima, la cuisiniere du refuge, un personnage aussi...
Depard pour l'ascension, le Lundi 20 avril (bon anniversaire Annik) A 2h30, nous sommes au pied du volcan sacré. Afin de respecter les traditions Incas, Macario nous invite à faire une offrande à la Pacha Mama : quelques feuilles de coca que nous enterrons avec une prière, Nous prenons ensuite le pas tranquille de notre guide, et dans la nuit étoilée, nous montons lentement sur le sentier qui serpente pendant des heures. Nous mettrons 7h30 pour grimper les 1450m dénivellée qui nous montent au cratère, à 5950m. Il n’y a pas de glacier ni de neige, mais cela reste de haute montagne et pour moi, les 200 derniers mètres sont éprouvants. Mais j’ai trouvé cette ascension moins difficile que celle du Stok Kangri, en Inde. Bien sur, j’avais la voile sur le dos, et les conditions semblaient bonnes en montant.

La laguna Verde et Blanca au crepuscule.
La laguna verde
Eloise
Javier Mais au sommet, mauvaise surprise, le vent vient dans le sens contraire… Nous tentons bien un décollage face au vent coté San Pedro, mais c’est trop risqué, du moins en biplace. C’est donc un peu décu que je suis redescendu avec la voile sur le dos. Mais cela reste une expérience magnifique, que je regrette de n’avoir pu partager avec Gaelle, qui est restée au camp de base, coincée par un début de sciatique. On en fera d’autres !
Un des plus haut lac du monde, 5900m. Nicolas Hulot avait plonger avec son equipe lors d'un Ushuia, ils avaient decouvert de la vie.... Des micros organismes.
La fine equipe au sommet, Eloise, Javier, Macario et moi
Vu du cote st pedro de atacama, je me tate a essayer un decollage ici, mais le vent est fort et la pente aussi.... un rotor rend impossible la montee de l aile... tans pis mieux vaut redescendre en marchant...